Entre 2002 et 2012, plus de 200 élèves du collège Denfert-Rochereau, du lycée Jacques Amyot ont cité à la cérémonie du 11 novembre les 694 soldats Morts pour la France en précisant le jour et le lieu de décès de chacun d'entre eux. Puisse ce site permettre à nos jeunes de mieux comprendre cette tragique page de l'histoire, à nos familles de rafraîchir leur mémoire éprouvée légitimement par le temps, à nos glorieux soldats de ne pas tomber dans l'oubli.

dimanche 26 mai 2013

Sommaire chapitre 31


CHAPITRE 31, Les étrangers et ressortissants des colonies morts à Auxerre en 1918


1.         L'Empire français                                  

2.                 Les Etats-Unis d’Amérique.

3.                 L’Empire russe et Pologne.

4.                 L’Italie.

5.                 Allemagne et Autriche : les prisonniers de guerre.

Chapitre 31 Américains-Russes-Italiens-Allemands-Autrichiens et ressortissants des colonies, Auxerre 1918


Le signalement de décès des hommes de nationalités différentes dans les hôpitaux auxerrois révèle la dimension mondiale de ce conflit. Aux côtés des indigènes de l'Empire français figurent des Américains, des Russes et Polonais, des Italiens, des Allemands et des Autrichiens.


  1. L’ Empire français.

Empire Français          Mobilisés        Décès       Travailleurs

[1] 

Afrique du nord          250.000 
Algériens                                                                    75.000
Marocains                                                                  35.000
Tunisiens                                                                   20.000
Sénégalais                    165.000
Malgaches                     45.000
Indochinois                   45.000                                 50.000
Antillais-Guyannais      25.000
Réunionnais                  15.000                                 5.500
Somalis                            2.000
Océaniens                        1.000
Indiens                                500
Total (indigènes)          600.000          78.000

31 janvier 1918          indochinois Nguyen-Vân-Chi (Thai Bink, infirmier militaire colonial à l’Hôpital n°34) âgé de 21 ans, domicilié à Uham-Lang canton de Hieu Ki , Huyen de Hûng-Uhân, province de Thai-Binh, entré le 29, décédé le 31 mort à 5h du matin à l’Hôpital mixte Saint-Germain. [2]

5 mars 1918             indochinois Nguyên-Vân-Viên [3], ( 5e section infanterie militaire, faisant partie de l’Hôpital n°34 et travaillant à l’hôpital mixte, âgé de 21 ans, domicilié à Nghia-Dong canton de My-Xâ, province de Haiduong, infirmier à l’hôpital mixte, décédé à 9h30, inhumé à Auxerre le 7 mars 1918, Sans Mention Morts pour la France (SM)


22 mai 1918               algérien Dzib Larbi ben Tayeb (Constantine, travailleur colonial à la Station magasin d’Auxerre), âgé de25 ans mort à 7h30 du matin à l’hôpital comp. N°84. SM

29 mai 1918               algérien Mohamed Ould Ahmed El Kebala ( travailleur colonial à la Station magasin d’Auxerre) âgé de 38 ans, mort à 9h du matin à l’hôpital complémentaire n°84 à Auxerre. SM

30 août 1918              algérien kadri Bouziane ben Ahmed (9e R.I) âgé de 21 ans, mort à 7h30 du soir à l’hôpital complémentaire n°84 à Auxerre.

3 octobre 1918           algérien Saf Salah ben Ammar (30e R. d’artillerie de campagne, détaché à Noyers-sur-Serein) âgé de 23 ans, mort à 2h du matin à l’hôpital complémentaire n°84, célibataire. SM

20 octobre 1918         algérien Ouli Maazoug Mohamed (travailleur colonial à l’atelier de réparations d’avions  numéros trois) âgé de 22ans, mort à 2h30 du soir à l’hôpital complémentaire n°84 à Auxerre. SM

                                   pied noir Marcel Sivet (4e R.I. 30e Cie) âgé de 18 ans, mort à 3h 30 du matin à l’hôpital complémentaire n°84 à Auxerre. SM

8 décembre 1918        sénégalais Houngnugnou, Hôpital complémentaire N°34.

9 décembre 1918        sénégalais Saugaré Koriba, Hôpital complémentaire N°34.
                                   Sénégalais Dembélé Tapa, Hôpital complémentaire N°34.

13 décembre 1918      ivoirien Taraoré Fot[4]i, Hôpital complémentaire N°84.

13 décembre 1918      ivoirien Bibouzié Toue, Hôpital complémentaire N°84.

16 décembre 1918      soudanais Doumbia Naudier, Hôpital complémentaire N°34.

6 janvier 1919            annamite Tran Van Tât ( travailleur colonial détaché à l’Usine air liquide à Montereau) du 100e groupe 343, âgé de 20 ans, originaire du village de An Tân (Vuen-Lang, province de Haiduong, Tonkin), arrivé le 1er janvier et décédé le 6 à 9h45 d’une péritonite tuberculeuse à l’hôpital mixte Saint-Germain.

18 janvier 1919          algérien Ben Baztout Mohamed Ben Saïd, Hôpital complémentaire n°84 à Auxerre[5]

21 janvier 1919          algérien Antoine Saez[6] (30e R.I d’artillerie campagne, 54e b.), né à mercie-Lacombe,  domicilié à Sidi-ben-Abbès, Oran (Algérie), âgé de 19 ans, entré le 16 novembre, décédé le 21 janvier à 23 heures d’un kyst hydatique  poumon à l’hôpital Saint-Germain.

20 mars 1919             algérien ELGALI[7] Mohamed, Hôpital mixte Saint-Germain.
                                  
14 avril 1919              algérien Ahmed Rabahi[8] (Ben Mohamed), (3e groupe d’artillerie, campagne détachement  Chemilly), domicilié à Keuchela (Constantine), âgé de 22 ans, entré le 7 février et décédé le 14 avril à 12 heures de tuberculose intestinale. Hôpital mixte Saint-Germain.

28 mai 1919               annamite Dang Ba Trinh  (5e section infirmiers, détaché à l’hôpital mixte d’Auxerre), domicilié à Ngoc-My (canton de Bach-Ha, Hüyon de Luong-Son), âgé de 24 ans, entré le 4 avril décédé le 28 mai à 4h30 d’un abcès du foie.


4 juin 1919                 guadeloupéen Abraham Coyo[9] mort à l’hôpital complémentaire n°84.

13 août 1919              algérien Amara Chaloi[10] (3e Gr. Artillerie d’Afrique, 69e b.) domicilié  Raselalhdidi (Bône, dép. Constantine), âgé de 22 ans, entré le 27 juin décédé le 13 août de tuberculose pulmonaire, MORT pour la France, hôpital mixte Saint-Germain.

24 septembre 1919     guadeloupéen Edme Calixte[11] (7e R.A.P., 41e b.), domicilié à la Baie Mahoult, canton de Lamentin, Guadeloupe, célibataire âgé de 21ans, entré le 27 août à l’hôpital mixte Saint-Germain, décédé le 24 septembre à 11h  d’infection gastro-intestinale persistante. MORT pour la France.

9 octobre 1919           algérien Ali Timessar[12] (3e Gr. Art. d’Afrique, 69e COAA), domicilié à Kenchela Constantine, âgé de 22 ans, entré le 3 février décédé le 9 octobre à 0h30 de tuberculose généralisée, Mort pour la France, Hôpital mixte Saint-Germain.

20 novembre 1919     guadeloupéen Antoine Marine Collonneaux[13] ( 7e R.A.P.), domicilié à Capesterre ( Grand-Bourg Marie-Galant en Guadeloupe), âgé de 21 ans, entré le 22 juillet 19 décédé le 20 novembre, de tuberculose pulmonaire, Mort pour la France hôpital mixte Saint-Germain.

23 novembre 1919     guadeloupéen Barthélémy Apôtre Lapuly [14](7e R.A.P., 41 b.) âgé de 21 ans, domicilié à Saint Louis, Grand-bourg Marie-Galant, Guadeloupe, employé de commerce[15], célibataire,  entré le 18 septembre décédé le 23 novembre à 4h30 du matin de péritonite aigue, Mort pour la France Hôpital mixte Saint-Germain.


7 décembre 1919        réunionnais Alfred Louis Payet[16] (10e R.A.P., 63e Cie), domicilié à Tampon, canton de Saint-Pierre à la Réunion, cultivateur, célibataire, entré le 1er nov à l’hôpital mixte Saint-Germain, décédé le 7 déc  d’une bronchite congestive (crachements sanguinolents).

12 décembre 1919      malgache Louis Ravelonahina[17] (travailleurs coloniaux, groupement malgache de Brienon), domicilié à Nord Anjorna, Tanannarive, Madagascar, âgé de 22 ans, journalier, célibataire, entré le 8 décembre, mort le 12 décembre à midi de tuberculose , MORT pour la France, hôpital mixte Saint-Germain.

20 décembre 1919      guadeloupéen Chéry Sébastien (7e R.A.P. 41e b), domicilié à Saint-Louis Grand-Bourg Marie-Galant, Guadeloupe, entré le &4 août et décédé le 20 décembre à 23h30 de tuberculose pulmonaire, MORT pour la France. Hôpital mixte Saint-Germain.

25 janvier 1920          algérien Mohamed ben Soltane[18] (3e gr d’artillerie d’Afrique, 69° COAA), domicilié au douar oulèd sidi abid (Cne de Tébesse, Constantine), âgé de 22 ans, boucher, célibataire,  entré le 15 octobre à l’hôpital mixte de Saint-Germain, décédé le 25 janvier suivant à 6h du matin de tuberculose pulmonaire, Mort pour la France.

19 février 1920           malgache Radzouar (travailleur colonial, Groupement malgache de Brienon), domicilié à Tangnarive (canton du Dilh, Madagascar), âgé de 26 ans, entré le 19 oct à l’hôpital Saint-Germain, décédé le 19 février à 7h du matin de tuberculose pulmonaire et péritonéale, Mort pour la France.
                                  

2.                 Les Etats-Unis d’Amérique.

Les E.-U.-A. entrent en guerre le 6 avril 1917. Le premier débarquement de « Sammies », surnom des soldats américains a lieu le 26 juin 1917. 150 000 en janvier 18, ils seront 2 millions le 11 novembre.

11 septembre 1918     américain F. Conley Boyd (808e R.I., pionnier, corps expéditionnaire américain allant de Brest à un camp d’entraînement  descendu à Lyon et envoyé à Auxerre[19] ), mort à 1h30 du matin. D’une broncho-pneumonie grippale.

17 septembre 1918     américain Archi Galloway (Virginie,  808e R.I.)âgé de 22 ans mort à l’hôpital complémentaire n°84 à Auxerre, célibataire. SM

18 septembre 1918     américain Henry Logan ( Virginie, 808e R.I.) âgé de 31 ans, mort à l’hôpital complémentaire n°84 à Auxerre. SM

américain John Brown[20] (808e R.I. pionnier) âgé de 28 ans,  mort à 3h du matin à l’hôpital mixte Saint-Germain, d’une broncho-pneumonie grippale.
                                  
                                   F. Conley Boyd[21] décédé à 1h 30 du matin


19 septembre 1918     américain Waltère Fountain[22] (808e R.I.) âgé de 28 ans, mort à 4h du soir à l’hôpital mixte Saint-Germain, d’une broncho-pneumonie grippale.

25 septembre 1918     américain Otto Popp (Rochester-N.Y., 808e R.I.) âgé de 30ans, mort à 11h du soir à l’hôpital complémentaire n°84 à Auxerre. SM


27 septembre 1918     américain Harry Collier (112e R.I, C.O.M.), mort à 9h30 du soir à l’hôpital mixte Saint-Germain, d’une fracture du crâne[23].

29 septembre 1918     américain B. Evans Nelson (112e R.I. C.O.M.) mort à 6h du soir à l’hôpital mixte Saint-Germain ;

30 septembre 1918     Le Bourguignon relate une méprise concernant trois américains confondus avec des prisonniers allemands.
                                   «  La méprise a fait trois victimes.  Etant donné les difficultés suscitées par la censure nous n’avons pu relater que brièvement et presque énigmatiquement le drame qui s’est déroulé jeudi à Coulangeron et dont une fatale méprise semble avoir été la cause. La population de cette commune, on l’a compris, a vu trois prisonniers allemands évadés dans trois Américains et leur a fait un mauvais parti.
                                   L’un des Américains, comme nous l’avons dit , est mort à l’hôpital mixte d’Auxerre des suites de ses blessures : il avait une fracture du crane. Un autre a été tué d’un coup de révolver au ventre et son cadavre a été découvert à 500 mètres environ du village. S’est-il donné volontairement la mort ou a-t-il été la victime d’un meurtre ? C’est ce que l’enquête cherche à établir. Le troisième, comme nous l’avons dit, est en fuite.
                                   Nous avons annoncé également qu’un habitant de Coulangeron, M. Edmond Martin, avait été blessé, dans la bagarre, d’un coup de revolver tiré par l’iun des Américains. Transporté à l’hôpital d’Auxerre, M. Martin vient de succomber à une perforation de l’estomac. Âgé de 34 ans, il était réformé temporaire n°2. »


3 octobre 1918           américain Willie Broxton [24] (808e R.I. pionniers d’infanterie américaine), domicilié  à Owenton P.O. canton de King d’Ouery ( C.V.A. – USA), ses parents originaires de Owenton (P.O. King d’oueen CLVA, USA) né le 27 janvier 1894.  âgé de 24 ans, arrivé le 17 septembre  mort le 3 octobre  à 6h du matin d’une broncho-pneumonie grippale.  à l’hôpital mixte Saint-Germain.


6 octobre 1918           américain Georges Vosdward ( 304e R. de génie), mort à l’hôpital complémentaire n°84 à Auxerre. SM

américain George Roberts (PA,  312e M.G..B.), domicilié à  Huct-Hassi sonbourg, P.O. (USA) âgé de 27 ans, mort à 11h du soir d’une broncho-pneumonie infectieuse à l’hôpital mixte Saint-Germain.


10 octobre 1918         américain Charles F. Greene (N.-Y., sergent 158e R.I, 4e Cie), âgé de 26 ans mort à midi à l’hôpital mixte Saint-Germain, d’une broncho-pneumonie grippale, célibataire.[25]


11 octobre 1918         américain Derry Armstrong (808e R.I. pionniers), domicilié à N.F.O.I., Base 34 Beaugard, U.C., âgé de 25 ans, marié[26] à x… domicilié N.F.D.1. Box 34 Neangard, N.C.), mort à 10h du soir d’une broncho-pneumonie grippale à l’hôpital mixte Saint-Germain.

28 octobre 1918         américain Mani Frank, ( 11à R.I., 3e Cie), né en Italie, âgé de 31 ans, mort à 4h du matin à l’Hôpital complémentaire n° 34 à Auxerre. SM.

14 novembre 1918      américain Paul Young[27]





3.                 L’Empire russe et Pologne.

• les soldats russes en Champagne (è 14&18 n° 14)

Deux brigades russes sont présentes dès 1916. En accord avec Paul Doumer, le tsar Nicolas II  promet l’envoi de 40 000 hommes, sur le front ouest à condition qu’elles soient équipées par la France. En réalité c’est 160 000 hommes soit quatre brigades qui feront le déplacement[28].
1ère brigade : débarque à Marseille en avril 1916.  9 000 hommes de la région de Moscou traversent en train la Sibérie pour embarquer à Dairen en Mandchourie près de Port Arthur et débarquer à Marseille.
2ème brigade : débarque à Salonique en mai 1916, partie d’Arkhangelsk, ne fait qu’escale à Brest puis à Marseille.
3ème brigade : une moitié débarque à Brest et l’autre à La Rochelle. Comme la 2ème brigade, ils viennent  d’Arkhangelsk
4ème brigade : à destination de la Macédoine.

La 1ère et la 3ème brigades  participent à l’offensive du Chemin des Dames en avril 17. L’échec de l’offensive de Nivelle fut couronné par des mutineries qui mettent mal à l’aise le gouvernement de Kérensky à Pétrograd. La révolution d’octobre aggrave la situation. Les deux brigades sont envoyées dans le camp militaire de la Courtine, au centre de la France pour éviter toute contamination sur le front. La 1ère brigade destitue ses officiers ; la 3e brigade loyaliste s’éloigne au camp de Felletin.
                                   Devant l’échec des envoyés spéciaux du gouvernement russe au camp de la Courtine, et l’inefficacité de l’intervention des officiers loyalistes  et des militaires français, le seul recours jugé bon est celui de la force. Une intervention armée appuyée par les Felletinois et les soldats de la 2ème brigade d’Orient cantonnés à Orange met fin au soviet des soldats russes. Les  8 000 mutins ont le choix entre la Légion étrangère, l’Afrique du Nord et le travail volontaire  en France pour 3 francs par jour. La plupart opte pour cette dernière solution. L’Yonne reçoit 500 soldats russes, 437 effectivement, destinés aux entreprises de coupes de bois. La répartition se fait de la façon suivante : 22 à Bessy-sur-Cure, 30 à Cézy, 50 à Châtel-Censoir, 45 à Coulanges-sur-Yonne, 25 à Crain, 25 à Joigny, 25 à Maligny, 30 à Massangis, 45 à Mailly, 30 à Nitry, 60 pour Saint-Fargeau et enfin 50 « pour être employés aux usines de fours à chaux »[29]  à Vermanton.[30]
Le sort de 17 d’entre eux est funeste. Un grand nombre succombent très probablement de la « grippe espagnole » qui sévit de septembre à décembre  1918 à Auxerre même si les cahiers de l’Etat-Civil ne mentionnent pas la cause exacte de leur décès.


28 juin 1918               russe Féodossi Wedeychtiouk (Vosdovoutsoise, canton de Secouransky, Bessarabie, travailleur russe, soldat au 3e R. spécial, 4e Cie), âgé de 23 ans, mort à minuit à l’hôpital comp. N°84, célibataire. SM  Mais Charles Rivet signale que sa tombe porte l’inscription « Mort pour la Patrie ». Il est probablement mort de blessures de guerre. Marie Margnoux infirmière et Armand-Louis Kiennemann, bonnetier, tous les deux Auxerrois, ont fait la déclaration de son décès.

6 juillet 1918               russe Rodion Andrianoff (Semenooskoie, canton de Mojaisk, Moscou, soldat travailleur russe du 4e R. venant de l’Armée d’Orient), âgé de 22 ans, mort à 11h du soir à l’hôpital comp. N° 84. SM Les témoins sont Albert Ragon, 50 ans, retraité, et Raoul Debrand, 34 ans, peintre en voitures, tous deux Auxerrois. Charles Rivet  pense qu’il est mort de suite de blessures de guerre.

28 juillet 1918             russe Jacques Prekhodrin (Ziornov, département d’Orcel, Orloff, soldat travailleur russe) âgé de 21 ans mort à 4h du soir à l’hôpital comp. N°84, domicilié Avenue Denfert-Rochereau à Auxerre. SM Les témoins sont les mêmes que ceux d’Andrianoff

8 septembre 1918       polonais Georges Przesmycki (né au gouvernement de Wilno en Pologne, brigadier au 1er groupe d’artillerie polonaise), âgé de 26 ans mort à 3h30 du soir à l’Hôpital comp. N°34, avenue Pasteur à Auxerre. SM[31] Ses témoins sont Georges Marcilly, 37 ans, employé d’octroi et François Egloff ecclésiaste, 46 ans tous deux Auxerrois. Charles Rivet, pense qu’il est mort suite à une blessure de guerre du fait qu’il soit à l’hôpital complémentaire N°34 et non à l’hôpital n°84 avenue Denfert-Rochereau, et que ses témoins

9 octobre 1918           russe Nicolas Sakaroff (Ekaterinowslvo, Russie, travailleur russe Cie 5/2) âgé de 26 ans, mort à 1h du matin, résidant à Auxerre. SM Mêmes témoins que pour Andrianoff.

                                   russe Ivan Lankiniock ( travailleur russe Cie 5/2)mort à 8h du matin à l’hôpital comp. n°84. SM Mêmes témoins que pour Andrianoff.

russe Mitrophane Schwetz (travailleur russe Cie 5/2) âgé de 35 ans, mort à 2h du soir à l’hôpital comp. N°84. SM Mêmes témoins que pour Andrianoff.

10 octobre 1918         russe Ivan Iakowloff (travailleur russe Cie 5/2), mort à 8h du matin à l’hôpital comp. N°84. SM Mêmes témoins que pour Andrianoff.

16 octobre 1918         russe Tropine Jaroukine (gouvernement de Kazan, russietravailleur russe Cie 5/2), âgé de 23 ans mort à 2h du matin à l’hôpital comp. N° 84. SM Mêmes témoins que pour Andrianoff.

                                   russe Dimitry Kazityky ( travailleur russe Cie 5/2) âgé de 2 » ans, mort à 6h 45 du soir. SM Mêmes témoins que pour Andrianoff.

17 octobre 1918         russe Georges Romanoff (Sapdiakoff, Russie, travailleur russe Cie 5/2 à Auxerre), âgé de 24 ans, mort à 3h du soir à l’hôpital n°84. SM        

18 octobre 1918         russe, Nicolas Kolikine, âgé de 25ans, (2e R.I.), célibataire né à Astrakan, Russie,  mort à 2h du matin au 4 avenue de Paris[32], Auxerre. SM Témoins Edmond Monin, 48 ans, et Pierre Gervais, 49 ans tous deux employés à Auxerre.

19 octobre 1918          russe, Pierre Dobrodieff (travailleur russe), âgé de 21 ans, mort à 5h du soir. SM Témoins MM. Sautereau et Ragon.

20 octobre 1918         russe Kouzma Stakhorsky (travailleur russe Cie 5/2) mort à 6h45 du soir hôpital comp. N°84. SM Mêmes témoins que pour Andrianoff.


9 février 1919             russe Jean Mikaeloff, Hôpital complémentaire N°84.

21 février 1919           russe alexandre Logovï, Hôpital complémentaire N°84.



14 février 1920           Andry Vyleipeck (22e[33] ou 2e[34] division polonaise, 24e Cie), domicilié à Sasiadka (Pologne), fermier célibataire,  âgé de 30 ans, entré le 27 sept 1919 à l’hôpital mixte Saint-Germain, décédé le 14 février à 12h  de tuberculose pulmonaire, Mort pour la France.


4.                 L’Italie.
Un corps de Volontaires, dits « Garibaldiens » a combattu en Argonne en 1914. 41 000 Italiens participent également à la 2de bataille de la Marne, le 10 avril 1918. Il y a également des milliers de travailleurs  qui viennent en France.

12 novembre 1918      Giuseppe Camentale, Hôpital complémentaire N°84.

5 décembre 1918        Vincezo Viale, Hôpital complémentaire N°84.

8 décembre 1918        Virgilio Rancati, Hôpital complémentaire N°84.

9 décembre 1918        Giuseppe Barbato, Hôpital complémentaire N°84.
                                   Gusho Lapi, Hôpital complémentaire N°84.

10 décembre 1918      Salvator Molise, Hôpital complémentaire N°84.

11 décembre 1918      Bastista Thiadi, Hôpital complémentaire N°84.

12 décembre 1918      Giuseppe Storlino, Hôpital complémentaire N°84.

13 décembre 1918      Angelo Fallone[35], Hôpital complémentaire N°84.

23 décembre 1918      Auguste Drei, Hôpital complémentaire N°84.
                                   Guilio Fontana, Hôpital complémentaire N°84.

2 janvier 1919            Giacomo Scaniglia, Hôpital complémentaire N°84.

21 mars 1919             Zaovala Tsiranoa Hôpital complémentaire N°84.

29 mars 1919              Pietro Guerra[36] ( 64e R.I. de marche)  de Casale Sulsile, prov. De Trévise, entré le 28 novembre et décédé le 29 mars à 4 heures de tuberculose pulmonaire à l’hôpital mixte Saint-Germain.

5.                 Allemagne et Autriche : les prisonniers de guerre.


• les prisonniers de guerre (è 14&18 n° 2 3)
La stratégie des offensives à objectifs limités de Pétain porte ses fruits puisque dans le second semestre 17, 11 000 Allemands sont faits prisonniers sur Verdun (août) et La Malmaison (octobre).

31 octobre 1916         karl Münch[37] (168e R.I. allemande, 3e b. 10e Cie), domicilié à Bad Wildünger  (Waldeck), âgé de 19 ans, entré à l’hôpital mixte Saint-Germain le 27 octobre décédé le 31 octobre à 21h 30.

18 juin 1916               allemand Emil Reiss (Brandenbourg, 14e R.I.), âgé de 21 ans, mort à 9h du matin, à l’Hôpital mixte Saint-Germain à Auxerre. SM

28 août 1916                  Les Prisonniers allemands aux travaux agricoles
                                   Le nombre des prisonniers allemands actuellement employés dans l’Yonne aux travaux agricoles est de 300. Un de nos confrère a visité Fontaine-Géry, grand domaine d’une superficie de 275 hectares, situé sur le territoire de l’arrondissement de TOnnerre, non loin du village de Viviers, qui emploie vingt prisonniers.
                                   M. Mercier, le propriétaire exploitant, secondé en temps normal par M. Faillot, son gendre, ujourd’hui mobilisé, écrit notre confrère, est un homme pratique et expérimenté. Comme nous l’interrogeons pour savoir comment il peut faire son travail, en ce moment où la main d’oeuvre fait défaut partout, il nous répond: - On m’a donné, pour les travux agricoles, des prisonniers allemands. Pas beaucoup ! J’en suis assez satisfait, mais il faut qu’ils soient rentrés à leur cantonnement à six heures. Leur journée se trouve pour ainsi dire terminée à cinq heures et demie. Il faudrait au moins qu’ils restent dans les champs jusqu’à sept heures comme tout le monde des campagnes. Je l’ai réclamé à M. le préfet. Impossible ! Le règlement s’y oppose. À cause de cela, les blés, qui habituellement sont rentrés au 15 août, ne le seront gu§re avant le 1er septembre, et encore !”[38]
21 février 1917           Les prisonniers de guerre pour le travail agricole
                                   « En réponse au vœu émis par le Groupe amical des élus des deux cantons de Sens, M. GOurlet, conseiller d’arrondissement, maire de Courtois et président e ce groupe, a reçu la lettre suivante :
Paris, le 13 février 1917.
Monsieur le président,
Vous avez bien voulu me transmettre le texte d’un vœu adopté par le groupe amical que vous présidez, au sujet de l’utilisation de la main d’œuvre prisonnière pour les travaux agricoles.
   J’ai l’honneur de vous faire savoir que l’état actuel des règlements donne entière satisfaction à ce vœu.
D’une part, en effet, il appartient aux commissions départementales de la main d’œuvre agricole d’attribuer des équipes de cinq prisonniers de guerre dans les conditions prévues pour ce mode de fractionnelement. D’autre part, enr éservant les équipes de prionniers de guerre aux seules collectivités agricoles, le cahier des charges du 19 novembre 1915 laisse aux communes le soin de répartir la main d’œuvre prisonnière à elles affectée entre les cultivateurs et laisse aux maires signataires des marchés la responsabilité du logement et de la nourriture des équipes.
Je vous prierai d’attirer sur ces deux points l’attention des élus qui composent votre groupe amical.
Afréez etc ;
Pour le ministre et par son ordre,
Pour le général inspecteur général,
Le général adjoint, Jacquillat.

En conséquence, les cultivateurs qui désirent des prisonneirs de guerre peuvent en faire la demande aux maires de leurs communes qui auront à la transmettre à M. le préfet pour être soumise à la commission départementale de la amin d’œuvre agricole. »[39]

25 avril 1917              Comment on traite en France les prisonniers allemands
            Le Bourguignon 25 avril 1917
            « On nous écrit du canton de Coulanges-sur-Yonne :
   Dans notre contrée, l’opinion publique s’émeut beaucoup d’un bruit qui s’accrédite de plus en plus que les prisonniers boches travaillant dans la forêt de frétoy peuvent s’pprovisonner de tout. En effet, des germanophiles leur fourniraient, paraît-il, du beurre à 4 francs la livre, de l’eau-de-vie à 12 francs le litre, du sucre sans carte et toutes les douceurs qui se font de plus en plus rares en ce temps de guerre. Ces mêmes germanophiles auraient eu l’audace de demander à un boucher du pays bien connu de leur vendre des biftecks pour ces boches maudits. Ce dernier aurait refusé par patriotisme.
Si ces faits sont exacts, pourquoi cette tolérance ? Pourquoi ce traitement de faveur envers nos implacables ennemis, alors que les nôtres, prisonniers en Allemagne, sont soumis aux plus durs traitements, privés de tout et mourant absolument de faim ? une enquête s’impose.
Que les prisonniers ne soient pas maltraités, c’est entendu, mais qu’ils n’aient pas la faculté de se procurer des douceurs que beaucoup de Français ne peuvent se payer. Le nécessaire pour nos ennemis prisonniers, et rien de plus, ou nous serons toujoues les éternels dupés. »

28 août 1917              allemand Max Knaffa (Berlin, 20 R.I. 2e bat, 6e Cie) âgé de 35 ans, mort à 9h20 du matin à l’hôpital mixte Saint-Germain. SM

31 décembre 1917      allemand Bernhard Berger (Silésie,  117e R.I. 3e Cie) âgé de 27 ans, mort à 7h 20 du matin à l’hôpital mixte Saint-Germain. SM
3 juin 1918                 Paul Juhaiz[40] (hongrois, 37e R.I. autrichienne), âgé de 29 ans, domicilié à Sarho en Hongrie, entré le 4 avril et décédé le 3 juin à 20 heures de tuberculose pulmonaire.

18 juin 1918               allemand Emil Reiss (Brandenbourg, 14e R.I., 1ère Cie), domicilié à Berlin, 3 Opinastrass[41],  âgé de 21 ans, célibataire, entré et décédé ce jour à 9h15 de plaie pénétrante à l’abdomen par balle. mort à 9h



21 août 1918              allemand Paul Grämer(Chemmitz, Saxe, 102e R.I., 6e Cie) âgé de 27 ans, époux de Clara Meier, domicilié à Chemnitz[42], 41 Fichetestrass, entré le 17  et décédé le 21 août mort à 12h 30 d’une congestion pleuro-pulmonaire  à l’hôpital mixte Saint-Germain, époux de Clara Meier.  

25 août 1918              allemand Otto Alberti (Géra en Saxe, 66e R.I. 6e Cie), âgé de 30 ans, célibataire, originaire de Glauchan (Saxe), né à Gera (Prusse),  entré le 21 août et décédé d’une broncho-pneumonie grippale le 25 août  à 3h 45 du matin à l’hôpital mixte Saint-Germain, célibataire. `



3 juin 1918                 autrichien Paul Juharz, mort à 8h du soir à l’hôpital mixte Saint-Germain. SM

18 juin 1918               allemand Emil Reiss (Brandenburg, prusse, 14e R.I.) âgé de 21 ans mort à 9h du matin,  à l’hôpital mixte Saint-Germain SM

21 août 1918              allemand Paul Grâmer(Saxe, 102e R.I.) âgé de 27 ans, mort à 12h 30 à l’hôpital mixte Saint-Germain, époux de Clara Meier.  SM

25 août 1918              allemand Otto Alberti (Saxe, 66e R.I. )   , âgé de 30 ans, mort à 3h 45 du matin 30 à l’hôpital mixte Saint-Germain, célibataire. SM

30 août 1918              allemand Karl Büchner[43] (193e R.I. allemande, 11e Cie), venant du détachement de P(risonniers de ) G(uerre). de Saint-Florentin,  domicilié à Bielefeld en Prusse, célibataire, venant d’Amérique[44],  âgé de 28 ans, entré le 18 juillet et décédé le 30 à 23h30, d’une broncho-pneumonie grippale.

1 septembre 1918       allemand joseph Olniegsechläger (Rhin, 39e R.I.), originaire de Crefeld-Lim (Rhin),  âgé de 28 ans, entré le 26 août  mort à 9h du soir à l’hôpital mixte Saint-Germain[45], d’une broncho-pulmonaire grippale. célibataire.

5 septembre 1918       allemand Frédéric Gelbert (Lanenburg, Prusse, 85e R.I. 10 Cie), âgé de 26 ans, célibataire, entré le 10 août et  mort le 5 septembre à 1h du soir d’une broncho pulmonaire[46] à l’hôpital mixte Saint-Germain célibataire.

14 septembre 1918     hongrois Grégor Rusz (12e R.I. autrichienne), domicilié à Surdich en Hongrie, âgé de 40 ans, marié à Iréna orgitsch, entrée le 9 mai et  mort le 14 septembre  5h du soir d’une tuberculose pulmonaire,  époux de Iréna Orgitsch.

30 octobre 1918          allemand Karl Bückner (Prusse,  193e R.I.) mort à 11h 30 du soir  à l’hôpital mixte Saint-Germain, célibataire. SM


16 novembre 1918     Johann Helevig ( 166e R.I. allemande), domicilié à Forback (Lorraine), entré le 13 novembre et décédé le 16 à 8h20 de blessures multiples et graves, amputation urgente pour gangrène[47], à l’hôpital mixte Saint-Germain.

29 novembre 1918     Félix Nobst[48] (100e R.I. allemande, 12e Cie), domicilié à Freiberg (Saxe), âgé de 27 ans, entré le 24 novembre, mort le 29 à 16h30 d’une broncho pneumonie, hôpital mixte Saint-Germain.

6 décembre 1918        Emile Klotzer[49] ( 100e R.I. allemande, 12e Cie), domicilié à Stulzengrün, Schwarzenberg (Saxe), âgé de 30 ans, entré le 2, décédé le 6 à 17h à l’hôpital mixte Siant-Germain.

18 décembre 1918      Johann Welte (208e R.I. allemande), domicilié à Ruchenau, Konstanz (duché de Bade), âgé de 36 ans, entré le 3 novembre décédé le 18 décembre à 6h30 de congestion pulmonaire grippale à l’hôpital mixte de Saint-Germain.

8 janvier 1919            Paul Londa[50] (Fleider Abteilung 270) sous-officier, domicilié à Frieschka (Tïbenvverda en Saxe), âgé de 25 ans, entré le 13 novembre 18, décédé le 8 janvier à 15h 30 de blessures multiples septicémie. Hôpital mixte Saint-Germain.


16 février 1919        Otto Rabe (86e R.I. allemande, 5e Cie), né à Hambourg, domicilié à Höbig Kreis Remburg, âgé de 28 ans, entré le 15 février 19 décédé le 16 à 3 heures d’un oedeme pulmonaire. Hôpital mixte Saint-Germain.













[1]           Grandhomme, Jean-Noël, La Première Guerre mondiale en France. Éditions Ouest-France. 2002
[2] ADY 3 Q 29 registre des décès
[3] ADY 3 Q 29 registre des décès
[4] AMA Etat-civil à rechercher plus d’indications
[5] AMA Etat-civil
[6] ADY 3 Q 29 registre des décès
[7] AMA Etat-civil
[8] ADY 3 Q 29 registre des décès
[9] AMA Etat civil à reprendre
[10] ADY 3 Q 29 registre des décès
[11] ADY 3 Q 20 registre d’admission de militaires à l’Hôpital mixte Saint-Germain
[12] ADY 3 Q 29 registre des décès
[13] ADY 3 Q 29 registre des décès
[14] ADY 3 Q 29 registre des décès
[15] ADY 3 Q 20 registre d’admission de militaires à l’Hôpital mixte Saint-Germain
[16] ADY 3 Q 20 registre d’admission de militaires à l’Hôpital mixte Saint-Germain
[17] ADY 3 Q 29 registre des décès
[18] ADY 3 Q 29 registre des décès
[19] ADY 3 Q 29 registre des décès
[20] ADY 3 Q 29 registre des décès
[21] ADY 3 Q 19 registre d’admission de militaires à l’Hôpital mixte Saint-Germain
[22] ADY 3 Q 29  registre d’admission de militaires à l’Hôpital mixte Saint-Germain et 3 Q 19
[23] ADY 3 Q 29 registre des décès
[24] ADY 3 Q 19 registre d’admission de militaires à l’Hôpital mixte Saint-Germain
[25] Le Bourguignon  11 octobre 1918
[26] ADY 3 Q 19 registre d’admission de militaires à l’Hôpital mixte Saint-Germain
[27] AMA Etat civil rechercher le régiment
[28]         Charles RIVET, Les soldats russes dans l’Yonne (1918-1919)  BSSY  132e vol. 2000 p 291
[29] Le Bourguignon  2 janvier 1918
[30] Le Bourguignon  3 janvier 1918
[31]         Charles Rivet précise qu’il a la mention « Mort pour la France ».  n°604
[32]         Hôpital psychiatrique
[33] ADY 3 Q 29 registre des décès
[34] ADY 3 Q 20 registre d’admission de militaires à l’Hôpital mixte Saint-Germain
[35] AMA Etat-civil rechercher pour tous les Italiens s’il y a d’autres indications
[36] ADY 3 Q 29 registre des décès
[37] ADY 3 Q 17 registre d’admission de militaires à l’Hôpital mixte Saint-Germain
[38] Le Bourguignon 28 août 1916
[39] Le Bourguignon  21 février 1917
[40] ADY 3 Q 29 registre des décès
[41] ADY 3 Q 19 registre d’admission de militaires à l’Hôpital mixte Saint-Germain
[42] ADY 3 Q 19 registre d’admission de militaires à l’Hôpital mixte Saint-Germain
[43] ADY 3 Q 29 registre des décès
[44] ADY 3 Q 19 registre d’admission de militaires à l’Hôpital mixte Saint-Germain
[45] ADY 3 Q 29 registre des décès
[46] ADY 3 Q 29 registre des décès
[47] ADY 3 Q 29 registre des décès
[48] ADY 3 Q 29 registre des décès
[49] ADY 3 Q 29 registre des décès
[50] ADY 3 Q 29 registre des décès